Édition du mardi 4 octobre 2016
Évolution de la carte intercommunale : les simulations financières et fiscales plutôt en janvier prochain
Les élus inquiets des conséquences de l’évolution de la carte intercommunale sur les ressources de leurs communes ou intercommunalités devront attendre encore un peu pour obtenir du gouvernement les simulations réclamées. C’est ce qu’explique la secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales, Estelle Grelier, dans une interview accordée à Localtis et publiée aujourd’hui. « S’agissant du Fpic, l’exercice n’est pas simple, car la carte n’est pas encore stabilisée et nous travaillons actuellement à partir des schémas arrêtés par les préfets. Le Fpic se calcule à partir du potentiel financier agrégé qu’il ne sera possible de calculer avec précision qu’en janvier prochain », avance Estelle Grelier. La secrétaire d’Etat rappelle cependant que « pour anticiper les effets de la carte », le gouvernement a décidé « de maintenir le Fpic à 1 milliard d’euros ». « Cela évitera des ressauts de contributions trop importants », ajoute-t-elle. Quant à l’impact des transformations de certaines communautés d’agglomération en communautés urbaines, Estelle Grelier annonce une augmentation « de la dotation d’intercommunalité des communautés d’aglomération de 70 millions d’euros ».
La secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales revient aussi sur les efforts demandés aux collectivités pour redresser les finances publiques. « La contribution au redressement des finances publiques a représenté moins de 2 % des recettes des communes et intercommunalités, sensiblement moins, au global que la progression des recettes de fiscalité locale », affirme-t-elle à Localtis. « La situation de nos finances publiques ne permettait pas d’attendre pour faire les choix difficiles. Ils ont été faits et ces efforts ont payé, poursuit-elle. Les collectivités retrouvent des marges de manoeuvre et il a été possible, via le retour attendu du déficit sous la barre des 3 % du PIB, de réduire la contribution au redressement des finances publiques du bloc communal ».
Estelle Grelier estime par ailleurs que « la réforme de la DGF a déjà commencé » avec la réforme dès cette année de la dotation de solidarité urbaine (DSU), « une réforme d’ampleur permettant un meilleur ciblage de cette dotation », « une rénovation de ses critères d’attribution et des modalités de répartition de sa progression annuelle ». La réforme d’ensemble de la DGF reste bien sûr « indispensable » aux yeux de la secrétaire d’Etat qui rappelle que « la répartition actuelle de la DGF est particulièrement injuste » car « elle est fonction des ressources passées et non des charges actuelles ». « Le modèle de la dotation d’intercommunalité ne joue plus son rôle d’incitation à l’intégration intercommunale et doit donc être réformé ». « Il faut en finir avec des ressources calculées en fonction de la nature juridique pour tenir compte de la richesse et du niveau d’intégration », ajoute Estelle Grelier.
Lire l’interview complète.
La secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales revient aussi sur les efforts demandés aux collectivités pour redresser les finances publiques. « La contribution au redressement des finances publiques a représenté moins de 2 % des recettes des communes et intercommunalités, sensiblement moins, au global que la progression des recettes de fiscalité locale », affirme-t-elle à Localtis. « La situation de nos finances publiques ne permettait pas d’attendre pour faire les choix difficiles. Ils ont été faits et ces efforts ont payé, poursuit-elle. Les collectivités retrouvent des marges de manoeuvre et il a été possible, via le retour attendu du déficit sous la barre des 3 % du PIB, de réduire la contribution au redressement des finances publiques du bloc communal ».
Estelle Grelier estime par ailleurs que « la réforme de la DGF a déjà commencé » avec la réforme dès cette année de la dotation de solidarité urbaine (DSU), « une réforme d’ampleur permettant un meilleur ciblage de cette dotation », « une rénovation de ses critères d’attribution et des modalités de répartition de sa progression annuelle ». La réforme d’ensemble de la DGF reste bien sûr « indispensable » aux yeux de la secrétaire d’Etat qui rappelle que « la répartition actuelle de la DGF est particulièrement injuste » car « elle est fonction des ressources passées et non des charges actuelles ». « Le modèle de la dotation d’intercommunalité ne joue plus son rôle d’incitation à l’intégration intercommunale et doit donc être réformé ». « Il faut en finir avec des ressources calculées en fonction de la nature juridique pour tenir compte de la richesse et du niveau d’intégration », ajoute Estelle Grelier.
C.N.
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